La consommation de café réduit le risque de dépression

Une méta-analyse de 15 études confirme que café et thé réduisent le risque de dépression alors que la consommation de sodas sucrés l’augmente.

 

Le café, le thé et les boissons sucrées sont les boissons les plus consommées dans le monde. Cependant leurs effets sur la santé sont variables selon leur composition. Ici les auteurs ont réalisé une revue systématique et méta-analyse des données existantes sur l’effet de ces trois types de boissons sur la dépression. Les auteurs ont identifié 15 études observationnelles sur l’association entre la consommation des diverses boissons et la dépression. Ils ont inclus 20 572 cas de dépression parmi les 347 691 participants. Pour le café et le thé, le risque relatif (RR) de dépression pour la catégorie de consommation élevée par rapport à faible était respectivement de 0,73 (IC 95 % = 0,59 – 0,90) et 0,71 (IC 95 % = 0,55 -0,91). Par contre, pour les sodas, le RR de dépression pour la catégorie de consommation élevée par rapport à faible était 1,36 (IC 95 % = 1,24 -1,50). Ces associations ne dépendaient ni du sexe, ni du pays ni des facteurs d’ajustement comme l’alcool, le tabac et l’activité physique.

Ces données suggèrent que café et thé riches en antioxydants pourraient réduire le risque de dépression alors que les sodas, riches en sucres pourraient l’augmenter. Elles nécessitent toutefois des études complémentaires pour apporter des éléments plus solides et comprendre la nature des constituants en cause dans l’effet observé.

 

Pour en savoir plus :

Kang D, Kim Y, Je Y. Non-alcoholic beverage consumption and risk of depression: epidemiological evidence from observational studies. Eur J Clin Nutr 2018 Nov ; 72 : 1506-16.